L'Echo
d'Eloie
Illustré
Numéro 3
Septembre 2002
Le magazine de la vie du village,
de son histoire et des Eloyens
Vie du village 
Portraits   ... Aimé Couchot 
... Michel Brun 
Balade dans le temps 
  Etat civil et Agenda
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«L'Echo d'Eloie Illustré»
 
Rédaction
Commission information,
Mairie d’EIoie
Merci à
  • Agathe Zeller,
  • Armand Jund, Maire honoraire, pour leurs informations,
  • Céline HaIm et Sophie Jésus, secrétariat de Mairie.
Equipe rédactionnelle pour ce numéro
  • Eric Walter, Président
  • Dominique Gaspari
  • Jean-Claude Meyer
  • Charlotte Zilliox
  • Jean Zilliox
  • Michel Oriez, Maire d’EIoie
Crédit photo
  • Dominique Gaspari, Eric Walter, collections privées.
  • Autre source : archives départementales.
  • Vie du village
    Fête de la musique : Deuxième
    Le Mardi 18 juin 2002, l’ASC Elole 2002 présentait sous la direction de Madame SWIETEK, à la Maison du Temps Libre, la deuxième Fête de la Musique d’Eloie.
     
    Beaucoup de musiciens du village étaient présents à cette occasion : du groupe vocal « La Tarentelle » à l’ensemble des enfants de l’Ecole maternelle et élémentaire d’Eloie - ceux-ci ayant également réalisés les affiches de cette belle manifestation - sans oublier 15 instrumentistes locaux (violon, piano, clarinette, synthé, guitare, accordéon, xylophone et différentes flûtes).
    Près d’une centaine d’artistes en herbe ou confirmés sont passés sur scène, ce soir là, et ont ravi les nombreux spectateurs dans une chaleur torride digne des premières nuits d’été. A noter que l’association de Parents d’Elèves s’est occupée de la buvette, dont les bénéfices ont été reversés à la coopérative scolaire.
    ... et une tournée estivale de plus pour Jean-Luc Simon, notre facteur « national » depuis 16 ans !
    Cet été, de drôles de champignons ont poussé par-ci par-là dans le village !
    Eloie,
    pays du boeuf, toujours, toujours...

    Quand le chat se prend pour un goupil visitant le poulailler...

     

    Ce fut les vacances aussi pour le préau de l'école, couvé par une myriade de fleurs... sous le charme
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    Portraits
    Le numéro 3 de l’Echo d’Eloie Illustré s'attarde sur deux nouvelles figures du Village : Aimé COUCHOT et Michel BRUN.
    Aimé Couchot et son épouse


    Aimé COUCHOT,

    l’homme qui sait
    parler des anciens !

    Le père d’Aimé COUCHOT né à Eloie s’est malheureusement retrouvé orphelin à l’âge de 7 ans.
    Recueilli par la famille ORIEZ-BAILLY qui demeurait 37, Grande Rue - la ferme occupée actuellement par Francis PERRIN et sa femme - il fut  immédiatement considéré comme leur propre fils et Aimé, plus tard, comme leur petit-fils.
    Aimé COUCHOT passera toute son enfance à Eloie, mais bien que très attaché à ce dernier, il « accepta » que sa carrière professionnelle l’oblige à s’en éloigner. Et ce n’est que l’heure de la retraite arrivée, en 1987, qu’il sera de retour là où sont ses racines. L'accueil que lui firent les anciens l’incita à s’investir dans la vie associative et communale. Il sera conseiller municipal, mais surtout, il sera et est le « fougueux » Président de la section 3ème Age du village. Ainsi, l’après-midi récréatif et son casse-croûte, la journée choucroute, le repas des anciens, c’est lui ! Bien aidé par sa femme Paulette. Il faut savoir que les bénéfices de la journée choucroute permettent d’offrir le repas de Noèl aux plus de 65 ans de la commune d’Eloie. Cette journée conviviale a monté en puissance au fil des ans, et est devenue un moment fort de rencontres et d’échanges.

    Tous ceux qui ont approché de près ou de loin Aimé et sa femme dans leur participation à la vie du village savent apprécier leur maîtrise d’oeuvre et leur chaleur humaine.

    Michel Brun et son équipe minime 2001-2002


    Michel BRUN,

    Monsieur « Ping-Pong »

     

    Natif de la Plaine-Saint-Denis, c’est en 1977, après un crochet par Béthune, que Michel BRUN s’est installé dans son appartement du paisible quartier de la Vermontoise, Rue d’Offemont.

    Premier Président de l’Association d’animations et de loisirs d’Eloie - la future ASCE 2002 - on lui doit d’avoir lancé la dynamique associative et festive du village ; celle que l’on connaît encore aujourd’hui.

    Bien que féru de randonnée, de ski de fond et de pêche en étang ou en eaux vives - à ce sujet, d’après Michel BRUN, et c’est vérifié !!!, les rivières du village restent poissonneuses et les écrevisses s’y sentent à merveille -, sa préférence va au tennis de table.

    D’abord adhérent du club de chez Bull, il prend en 1990, en charge la section « ping-pong » de l’ASCE 2002. Sans négliger la compétition, Michel BRUN favorise l’aspect loisirs dans sa façon d’aborder ce sport. Son credo est la détente. Cette année, la section tennis de table s’est classée troisième de la division 1, en départementale. Un bon cru ! selon Michel. Secondé par des adhérents de la première heure, notamment Marc ESTIENNE et Eric BIELL.MANN, Michel BRUN rappelle que sa section est ouverte à tous jeunes et vétérans.

    Bien qu’à son goût les jours soient trop courts dans notre région, eh oui ! les bretons voient plus longtemps le soleil... Michel a pris racines, lui aussi, à Eloie et n’envisage pas pour l’heure d’interrompre l’investissement personnel qu’il lui porte. Tant mieux.

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    Balade
    dans le temps
    Histoire de l’école d’Eloie en quatre épisodes
      1) La genèse
    2) L’agrandissement
    3) Les dégâts causés par les deux guerres mondiales
    4) Les derniers aménagements

    Sources :
    Archives Départementales du Territoire de Belfort.

    2) L’agrandissement
    Nous avons vu dans le précédent Echo d’Eloie Illustré qu’en 1846, la Commune d’Eloie a acquis une maison d’habitation pour la convertir en maison d’école.
    Le 19 janvier 1848, le Conseil Municipal se prononce sur un programme d'appropriation de la maison d’école et demande à l’architecte PUISAT de rédiger un projet sur les bases suivantes :
      • 1) Disposition d’une salle d’école en rapport avec la population de la Commune et le nombre actuel et futur des élèves qui la fréquenteront
      • 2) Etablissement d’un logement pour l’instituteur ayant deux chambres et une cuisine
      • 3) Reconfection (sic) de la couverture de bâtiment en substituant des tuiles plates sur lattis de sapin au lieu du chaume existant
      • 4) Limiter la dépense à la somme de 3000 francs.


      Quelques années plus tard, après le siège de Belfort, Eloie subit l’occupation prussienne de 1871 à 1872.

      Lors d’une séance extraordinaire du Conseil Municipal, le 10 avril 1872, le Maire, Monsieur Jules ORIEZ (*) expose au Conseil que les travaux d’agrandissement et d’appropriation de la maison d’école, prévus en 1867 et exécutés en partie en 1868 n’ont pu recevoir leur complète exécution, la caisse municipale n’ayant pu couvrir les dépenses. Il propose donc au Conseil Municipal de faire procéder à l’achèvement des travaux commencés et déjà en grande partie dégradés et endommagés à cause de l’occupation ennemie.

      Monsieur CORDIER, architecte départemental à Belfort, est chargé de dresser un plan et devis pour les travaux restant à exécuter. Le travail de l’architecte est présenté le 2 décembre 1872.
      Le premier étage comprend 6 pièces dont une salle de mairie et une bibliothèque. Le dernier niveau est un grenier surélevé d’un clocheton et d’une croix. On remarquera que la salle de classe est placée désormais à l’ouest du rez-de-chaussée alors qu’à l’origine elle occupait la partie située à l’est et que la porte d’entrée n’occupe pas le même emplacement que l’entrée actuelle.

      Le 17 avril 1881, le Maire, Jules ORIEZ (*), toujours en place informe le Conseil Municipal que le local servant de maison d’école est insuffisant pour la Commune dont la population scolaire s’élève à 40 élèves en hiver, et qu’en raison de cette exiguïté, il se trouve dans des conditions défectueuses tant sous le rapport de l’hygiène que de la moralité, l’école étant mixte et les élèves des deux sexes se trouvent forcément en contact.

      Le conseil fait une demande à Monsieur le Ministre de l’instruction publique pour obtenir un secours de 12 000 F.

      La demande est refusée, dans un premier temps, par le double motif que les sacrifices consentis par la commune n’étaient pas en rapport avec le secours sollicité et que la commune ne supportait pas d’impositions extraordinaires.
      Le conseil consent à augmenter les contributions directes de cinq centimes par franc pendant 5 ans. Le produit de ces taxes sera affecté aux transformations de la maison d’école.

      Lors de la mise en oeuvre, après la démolition de la charpente, le conseil demande la démolition des anciens murs jugés en mauvais état. En outre, il a fallu changer des poutres, des fenêtres, des portes ainsi que l’escalier d’accès de l’étage au grenier. Ces travaux ont été approuvés par le Préfet le 21 avril 1885.

      1885 est la date gravée dans le grès du fronton de la façade principale, visible depuis la rue. On peut donc supposer que son aspect a peu changé depuis lors...
       

    (à suivre)
     
    (*) Homonyme de Jules Oriez, Maire de 1900 à 1939, dont on a parlé dans le n° 1 de I'Echo d'Elole Illustré.
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    Etat-Civil
    Naissance :
    { Paco PEINADO, le 25 juin 2002 de Jean-François PEINADO et de Valérie LALLEMAND. 
    Mariage :
    Célébré par Jean-Claude Meyer
    { Emmanuelle MARTINEZ et Olivier MEYER le 20 juillet 2002. 
    Décès :
    { Jérôme BETTEVY, le 23 juin 2002 à Lachapelle Sous Chaux, à 16 ans.
    { Simone MEIER, le 24 juin 2002 à Bavilliers, à 89 ans.
    { Maurice MARCHAND, le 05 juillet 2002 à Bavilliers, à 77 ans.

    Agenda
    @ 15 septembre : Marche du Canton
    @ 22 septembre : Marché aux puces, Place Jean Moulin
    @ 28/29 septembre :  9ème Salon de Peinture, Maison du Temps Libre
    @ 10 novembre : Journée choucroute
    @ 1ère quinzaine de janvier : Repas des anciens
    Le saviez-vous ?
    Durant la seconde guerre mondiale, en particulier, la Ferme Zeller faisait office d’épicerie-boucherie et café du village. Lieu très prisé, certains habitants de Grosmagny rejoignaient les Eloyens pour y faire «leurs courses», mais aussi pour y passer quelques bons moments, en cette période qui ne laissait guère de place à la gaieté.
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