Numéro 5

Octobre 2003

Commission information,
Mairie d’EIoie
 
• Eric Walter, Président
• Jacky Boulhaut
• Dominique Gaspari
• Bernard R. Martin
• Jean-Claude Meyer
• Jean-Louis Seichepine
• Jean Zilliox et
• Michel Oriez, Maire

• Henriette Fossard, Institutrice
• Secrétariat de Mairie

• Archives Départementales
• Pascal Peltier (L'Est Républicain)
• Olivier Crélerot (gravure de l'école, archive personnelle)

Après quatre années passées à la tête des représentants des parents d’élèves, Yolande CAMELIN (à droite, baissée) tire sa révérence.
Nous retiendrons son dynamisme contagieux, ainsi que le dévouement pour l’école de son équipe de "mamans" : Cathy GUERRINGUE, Brigitte WOLFER, Sophie JESUS, Nathalie WALTER et Sylvie OTERNAUD.

L’école d’Eloie à l’honneur de la presse, lors de sa visite de la chocolaterie DAL GOBBO, en avril dernier.

La fête à l'école

 
Le 14 iuin c’était la fête à l’école !
Près de 90 parents et enfants ont répondu présent pour la première “kebab party” organisée par l’école et les représentants des parents d’élèves.
Un grand merci à Husein KAYIR qui a préparé dans la cour de l’école, avec l’aide de son frère Ercan, de succulents kebabs ...

 
... une cour de l'école qui s'est transformée, à l'issue du repas, en un mémorable champ de bataille d'eau !

Sécheresse

Fleurs et canicule

 
Malgré la canicule, les fleurs sont restées belles et colorées durant tout l'été !

Maison du temps libre

 
La Maison du Temps Libre a fait peau neuve, et offert la primeur de sa nouvelle robe au grand marché aux puces, le 21 septembre.
Un des grands moments festifs du village, organisé par la section environnement de l’ASC Eloie 2002 et la municipalité.

Henriette FROSSARD

En juin dernier, Henriette Frossard mettait un terme à une belle carrière tout entière vouée à l’école ; tout bonnement dévouée aux enfants. C’est sûr, la nouvelle rentrée scolaire avait comme un air de nostalgie, un sentiment de manque, tant madame Frossard en était habituellement la figure emblématique.

Elle était la maîtresse que tout écolier rêverait d’avoir, que tout adulte se vanterait bien d’avoir eue.

Belfortaine, c’est en 1968 qu’Henriette Frossard fait ses grands débuts d’institutrice. Après avoir oeuvré dans une dizaine d’écoles du département, en 1985, madame Frossard intègre l’école d’Eloie. De son long passage à Eloie, elle gardera un très bon souvenir. Elle retiendra la motivation constante et le bon état d’esprit des enfants du village - qu’elle qualifie de formidables -, ainsi que les liens positifs noués avec les parents. Elle regrettera, cependant, que le métier d’institutrice soit un métier où l’on n’a «jamais fini» et qu’il est difficile de mener à bien tout ce que l’on souhaiterait entreprendre, par exemple, elle aurait aimé que tous ses projets relatifs aux arts plastiques développés à l’école aboutissent.
Elle aurait pu revendiquer le poste de directrice, mais ne l’a pas fait, estimant que pour être directrice d’école, il faut être une pointure !
Petite fille, Henriette Frossard savait déjà qu’elle serait institutrice ou peut-être «marchande de fleurs». Un jour, alors qu’elle avait 8 ans, un petit garçon qu’elle connaissait la salua par un magistral «bonjour Maîtresse !» ; du coup, plus question de fleurs, elle serait maîtresse d’école.
Le parfum de son ultime année scolaire fut serein, sympa et saupoudré d’une ambiance de vie, pour reprendre les mots de madame Frossard. Une classe de trois niveaux est toujours diffîcile, mais elle apprécia le naturel des grandes sections de maternelle, le sérieux des CP et la maturité ainsi que l’humour des CE1.
Et en guise de dernier message, elle veut dire à ses élèves - toutes années confondues - que tous ont une voie, qu’ils doivent travailler sans se laisser détourner par un mauvais environnement, qu’ils repoussent les influences négatives, qu’ils sachent dire non et se démarquer.
Henriette Frossard, finalement, aime trop l’école et ses élèves, pour leur dire adieu ! Nous la reverrons, c’est certain, au hasard d’un accompagnement scolaire ou d’un soutien aux écoliers les plus en difficultés.

Aujourd’hui, madame Frossard se ressource auprès des siens, de ses proches, recherchant inlassablement le contact ; et prépare de grands voyages dons les «pays froids», comme l’AIaska.

Pour toute votre tendresse, votre écoute, votre sagesse, votre ...

Merci et Au revoir Maîtresse !

En 1957, les élèves de l’Ecole d’Eloie disposaient enfin d’une cour sécurisée.
Une décennie plus tard, le Conseil Municipal sous la présidence de Jean-Baptiste Ulysse PUTOD, décida d’effectuer des aménagements améliorant le confort et l’hygiène, dès que l’alimentation en eau de la Commune le permettrait.
L’école ne disposait pas de préau, ce qui obligeait les élèves à rester en classe pendant les récréations en cas d’intempéries.
L’appartement réservé à l’institutrice au premier étage n’avait ni salle d’eau, ni WC.
Après le décès de Jean-Baptiste Ulysse PUTOD, l’équipe d’Armand JUND reprit le projet et décida de construire un préau de 40 m² de surface utile, orienté au Sud, implanté dans l’angle Nord-Ouest de la cour après démolition de l’ancien WC.
La cloche qui était installée fut mise en place à côté de la Chapelle. La remise située derrière le bâtiment principal fut aménagée pour contenir 3 WC dont 2 pour les élèves et 1 pour l’institutrice. Le logement de fonction fut pourvu d’une salle d’eau et de WC.
Il est également prévu de refaire complètement les enduits extérieurs de la façade Sud et du pignon Est.
Tous ces travaux furent terminés le 25 novembre 1968, et au cours de la même année, l’éclairage fut amélioré et l’année suivante, le chauffage, initialement au charbon, fut transformé en chauffage au mazout,

Puis, en 1983 une première extension permettant l’entrée par la cour vit le jour et enfin en 1992, le nouveau bâtiment, moderne et fonctionnel, doté d’une belle salle de motricité fut édifié.
Cette extension entraîna la disparition des deux bâtiments préfabriqués existants devenus inutiles, et l’agrandissement de la cour. Cela permit d’accueillir, dans de bonnes conditions, plus d’une centaine d’élèves à la fin des années 80 et au début des années 90.
Le groupe scolaire accueille à ce jour plus de 80 élèves répartis sur trois classes. Une quatrième classe pourrait être réaménagée dans le bâtiment d’origine, si une ouverture avait lieu....

De 1833 à 2003, de François GUIZOT à Luc FERRY, de la maison d’école au toit de chaume au bâtiment contemporain, l’école a su évoluer et a toujours été au centre des préoccupations des maires qui se sont succédés à la tête de la Commune d’Eloie.

Depuis fort longtemps, pour ne pas dire depuis toujours, notre village recèle de nombreux sportifs de très bon niveau. Eric WOLFER est de cette trempe.
Arrivé avec sa femme Brigitte et ses deux enfants Anne, 11 ans, Alexandre 8 ans, en avril 2000 - rue de Grosmagny - Eric est l’heureux président du Basket Club Belfort, fraîchement promu en championnat de France Nationale 3. Chapeau !
C’est en 1986 qu’Eric WOLFER, avec trois amis, fonde le Basket Club Belfort.

Le club débute en Honneur Départementale et dès l’année suivante accède au niveau régional, donc en 2ème Division. Laquelle conduit naturellement le club en Promotion d’Excellence puis en Excellence Régionale.
Et, consécration, pour un club Belfortain, le BCB participe cette année au championnat de France National 3. Seul, Sochaux est arrivé à ce stade il y a 7 ans.
Eric est président du club depuis 2 ans et entraîne l’école de basket des 6 à 10 ans, dont fait partie son fils Alexandre.
Au sein du club, Eric WOLFER a d’abord été joueur, avec à la clef un titre de champion de Franche-Comté en 1988, puis dirigeant des minimes, dont certains ont rejoint l’élite du basket national.
La moyenne d’âge des joueurs de l’équipe première est d’environ 23 ans, deux joueurs ont la trentaine, et tous viennent de l’aire urbaine.
C’est certain pour arriver à une telle réussite, cela demande des sacrifices, que Brigitte, l’épouse d’Eric a également assumés, tout au long de cette aventure.
Nous les félicitons !

Mariages célébrés

par Annie BECK, Conseillère Municipale :
{ Fabrice BAURY et Géraldine BECK, le 19 Juillet 2003

par Henri GIROL, Premier Adjoint :
{ Jean-Philippe SCHACHER et Priscilla ARNAUD, le 26 Juillet 2003

par Michel ORIEZ, Maire :
{ Alexandre SPAGNUL et Drissia KARIM, le 30 Août 2003
 

Baptême Républicain célébré

par Eric WALTER, Conseiller Municipal et Michel ORIEZ, Maire :
{ Marius WALTER, le 26 Avril 2003

Naissance et décès : néant

 
@26 Octobre : Journée choucroute, Maison du Temps Libre
@11 Novembre : Armistice 1918, Place Armand-Jund et Monument aux Morts de Grosmagny
@16 Novembre : Salon Salé-Sucré, Maison du Temps Libre
@4 Janvier 2004 : Repas des anciens, Maison du Temps Libre
@1^er & 2 Mai 04 : Salon Peinture & Ecriture, Maison du Temps Libre

Le Saviez-vous ?

Tragique bavure à Éloie pendant la seconde guerre mondiale
Le 5 septembre 1944, Pierre VIATTE, de Suarce, qui circule à Éloie, est arrêté par deux FTP. Sans autre forme de procès, il est tué d’une balle de revolver. Les FTP ont reçu l’ordre de leurs supérieurs d’abattre ce "collaborateur".
En fait, c'était un agent de renseignements du réseau de résistance Kléber, qui agissait directement sous les ordres du Bureau Central des Renseignements et d’Action (BCRA) de Londres.