L'Echo d'Eloie Illustré
Numéro 7
Septembre 2004
Le magazine de la vie du village,
de son histoire et des Eloyens

Vie du village 
Portrait ... Marcelle Poussardin 
Balade dans le temps ...
Petit potins du sport ... 
Etat civil et Agenda 
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«L'Echo d'Eloie Illustré»
 
Rédaction
    Commission information,
    Mairie d’EIoie
     
  • Eric Walter, Président
  • Annie Beck
  • Jacky Boulhaut
  • Dominique Gaspari
  • Bernard R. Martin
  • Jean-Claude Meyer
  • Jean-Louis Seichepine
  • Jean Zilliox et
  • Michel Oriez, Maire
Merci à : Céline Halm, pour sa participation à la saisie et ses recherches.

Crédit photo : Jacky Boulhaut, Sophie Jésus, Ginette Meyer, Monique Pycke, Séverine Sarazin, David Schmidt, Jean-Louis Seichepine, Mathias Vauchez, Eric Walter, Nathalie Walter, Agathe Zeller, Elodie Zeller, RTE et collections privées

Photo à la une :
«Travaux des champs» (E. W.)

Vie du village
Le dernier cochon de l’hiver ...
90 kilos !

Ø
Ça y est !
les lignes à haute tension sont tombées

×
Ú Le cimetière paysager, un endroit unique dans l'Est de la France

La classe de Mademoiselle SARAZIN en visite à la Maison de l’environnement du Malsaucy
Voyage à Paris pour les élèves de Madame MISCORIA, ici au Musée d’Orsay et au pied de la tour Eiffel
Et un grand tour de calèches dans le pays sous-vosgien, pour les petits de la classe de Madame PELTIER

Petit apéritif entre voisins du lotissement la Charange-le Verdoyeux.
Ce paisible quartier, endeuillé quelques jours plus tard, par la disparition de Jean MARTIN. Jean, véritable Gentleman farmer, fut très longtemps membre actif de la commission municipale des impôts et finances ainsi que Président du syndic du quartier du Verdoyeux. Il habitait sans nul doute la plus originale maison du quartier, avec son petit côté tyrolien.
Une bonne année pour les foins. Notre village recèle encore de belles étendues dévolues aux activités agricoles.


Trois éloyens à l’honneur : Armand JUND, maire honoraire d’Eloie, a obtenu la Médaille de la Jeunesse et des Sports, Roger VAUCHEZ a été élevé au grade de Chevalier de l’Ordre du Mérite Agricole, et Jean-Claude MEYER, membre du Conseil Municipal et Président de l’ASCE 2002, a été décoré de la Médaille Militaire.
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Portrait
Marcelle POUSSARDIN,
la Reine des Prés !

Qui n’a pas croisé, au hasard des prairies fleuries du village, Marcelle POUSSARDIN recherchant la plante médicinale remède de tel ou tel mal ? Pas grand monde, sûrement.

Native de Belfort, Marcelle s’est longtemps consacrée à son commerce de produits diététiques de l’avenue Jean Jaurès de Belfort où l’on y trouvait, forcément, une multitude de plantes. Sportive, avant son départ pour son magasin, elle faisait un jogging en forêt, ou s’en allait faire un petit tour de vélo dans les environs de Giromagny. 
C’est en 1957 que  Marcelle et son mari Robert s’installent à Eloie, après avoir vécu 27 ans à l’Arsot. Là où se situe aujourd’hui l’allée des aubépines, elle élèvera, un temps, des moutons qu’elle tondait elle-même. Elle sera élue conseillère municipale en 1983, et ce, jusqu’en 1995. En fait, Marcelle POUSSARDIN remplaça au sein de l’assemblée communale, avec beaucoup de conviction, son mari prématurément décédé. Robert POUSSARDIN fut d’ailleurs, un élu remarquable, et le pont qui enjambe la Rosemontoise, entre la rue de Valdoie et l’allée des aubépines, porte son nom.
Le sort sera vraiment cruel pour Marcelle, puisqu’en 1980, deux ans avant la mort de Robert, son fils Marc disparaissait tragiquement dans un accident de la route. Il avait 33 ans.
Si son commerce fut un prétexte à assouvir sa passion des plantes sauvages, depuis sa retraite, Marcelle POUSSARDIN affiche une préférence pour la peinture, pour preuve son investissement dans la section arts plastiques d’Eloie. Mais les plantes ne sont pas pour autant délaissées par notre Reine des Prés. Ne fait-elle pas partie de l’équipe florale ? Et son jardin fleuri, caché derrière sa maison, est véritablement splendide !
Et puis, Marcelle trouve encore le temps de chanter avec l’ensemble vocal « La Tarentelle ».
Finalement, elle est une authentique touche à tout, robuste et toujours en mouvement ! Attention elle est contagieuse ! Sa fille Monique PYCKE, son frère Bernard, ses belles-sœurs, tous voisins, ne démentiront pas : vivre à ses côtés ou passer quelques instants avec elle, vous «  file » le meilleur  moral !
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Balade
dans le temps


PETIT HISTORIQUE DU
CIMETIERE PAYSAGER D’ELOIE

Au début des années 70, la construction de lotissements attire un afflux de population à Eloie. Le village n’avait pas de cimetière et faisait partie de la paroisse de Grosmagny. Le cimetière de Grosmagny commençant à devenir trop petit, la commune d’Eloie fut invitée à assurer elle-même la sépulture de ses morts.
La recherche d’un lieu d’implantation fut menée par la municipalité et des études de sol furent faites par le professeur TEOBALD, professeur de géologie à l’université de Besançon.
Un terrain bordé d’un bois situé au nord du lotissement de la Chaume présentait les meilleures garanties.
L’idée suggérée par le professeur TEOBALD de faire un cimetière parc jardins dans la forêt, comme cela se faisait parfois aux USA n’enchantait pas vraiment la majorité des conseillers de l’époque. Un seul, Lucien DUGUET, défendit l’idée avec opiniâtreté.
Finalement, le conseil municipal opta pour un cimetière conçu en deux parties : une bande engazonnée pouvant accueillir des tombes traditionnelles et une forêt réservée aux tombes non conventionnelles s’intégrant au milieu naturel.
Fin 75, le cimetière était opérationnel et son défenseur le plus ardent, Lucien DUGUET, prématurément décédé à l’âge de 63 ans, fut le premier à y être inhumé, comme il le souhaitait, au pied d’un très grand chêne.
Quelques aménagements ont été apportés par la suite, notamment la construction d’un ravissant petit pont en rondins réalisé, vers 1978, par les scouts de Montigny qui se chargèrent aussi de la décoration d’un puits surmonté d’une pompe manuelle.
Pour l’agrément des promeneurs, de grandes pierres plates provenant d’un antique aqueduc voisin ont été disposées le long de l’allée principale.
Un jardin du souvenir, un columbarium ainsi qu’une zone réservée à l’inhumation d’enfants nés morts, avant terme, nommée « jardin des anges », en cour de réalisation, viendront bientôt compléter les deux zones existantes.

LE JARDIN DES ANGES
En septembre 2001, le Conseil Général du Territoire de Belfort, sollicité par les sages-femmes du site belfortain de l’hôpital Belfort-Montbéliard, a décidé de financer la création d’un cimetière réservé aux enfants morts nés entre la 15e et la 22e semaine de grossesse.
Le cimetière « parc et jardin » d’Eloie, choisi pour son cadre bucolique et apaisant accueillera, en accord avec le conseil municipal, ce jardin des anges sur une surface avoisinant les cent mètres carrés. Le Conseil Général assurera totalement le financement du projet qui comprend aussi la construction de deux columbariums et d’un jardin du souvenir pour y déposer les cendres.
L’aménagement du cimetière a été confié au cabinet d’architecture paysagère Gallois. Deux entreprises ont obtenu le marché : Techno vert de Taillecourt et la marbrerie Demuru  de Danjoutin. Les travaux seront totalement terminés en automne 2004.
Reconnus juridiquement depuis la publication d’une circulaire en date du 30 novembre 2001, les enfants nés morts entre la 15e et la 22e  semaine de gestation auront un lieu de sépulture où les couples pourront se recueillir et faire ainsi le deuil de leur projet d’enfant.

LE SAVIEZ-VOUS ?

A la fin du XIX siècle, un transporteur aérien passait au-dessus du village. Il reliait ce qui deviendra l’étang Salvadore (à proximité de la Rosemontoise, au niveau de la courbe de la rue de Sermamagny) au fort de Roppe en construction. Il acheminait essentiellement du sable. Cette photo a été prise à l’emplacement actuel du lotissement St Georges....

LE BLASON D’ELOIE
Entre 1957 et 1960, une commission des archives départementales a élaboré la définition des blasons de toutes les communes du Territoire de Belfort.
Pour Eloie, la définition héraldique était la suivante :
« De gueules au pont d’une arche d’argent soutenu d’une rivière d’azur en pointe ».
Reprenant l’idée d’officialiser le blason du village, la municipalité a voulu y faire figurer le coq symbolique que la tradition attribue de longue date aux habitants d’Eloie, désignés en patois «  les cô d’Elô ». Non pas un coq immobile et figé mais un coq passant, c’est-à-dire un coq en marche représentant la volonté de progrès et d’évolution de la commune.
Après recherches et avis autorisés pris auprès d’héraldistes comme Camille HEIDET d’Essert, le conseil municipal d’Eloie, par délibération du 7 juillet 1989, adopta la nouvelle définition suivante :
« De gueules au pont d’une arche d’argent sommé d’un coq d’or passant, soutenu d’une rivière ondée d’azur en pointe ».

d’après un article d’Armand JUND (maire d’Eloie de 1966 à 2001) publié dans le n°9 -juin 1992- de la revue La Vôge

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Petits potins du sport
"MADE IN ELOIE"
COMMISSAIRE SPORTIF

Claude DESCHASEAUX, de la rue des pommiers, ancien coureur cycliste aux cinq victoires  régionales dont trois au sprint en 1978, était en août dernier aux Jeux Olympiques d’Athènes où il présidait avec maestria  le jury des commissaires et attribuait les affectations de ces mêmes commissaires pour le cyclisme sur route, la piste et le VTT.
Entre 1983 et 1989, Claude DESCHASEAUX est commissaire régional, puis national et consécration, devient international. 
Apprécié et reconnu par de grands noms du cyclisme mondial comme Bernard HINAULT, CIPPOLINI ou encore CHIAPPUCCI, Claude a été commissaire sur des épreuves prestigieuses comme le Tour d’Italie, le Tour d’Espagne et évidemment le Tour de France, sans oublier les championnats du Monde ainsi que les Classiques de la Coupe du Monde, il a d’ailleurs été à plusieurs reprises président du jury des commissaires pour  les trois Grands Tours.
Claude DESHASEAUX, cet amoureux de la rigueur et des règles, est originaire de Plombières dans les Vosges. Marié à Maryline, il est l’heureux papa de trois charmantes filles, Christelle, Stéphanie et Nathalie.

ENTRAINEUR POLYVALENT
Guy BROUET  animateur de la gymnastique d’entretien de la section sports et loisirs de l’ASC Eloie 2002 (voir le précédent numéro de l’Echo d’Eloie  Illustré) est aussi entraîneur de l’AS Danjoutin-Andelnans-Meroux, équipe qui évolue en 1ere division de district, après avoir été celui de l’AS Chèvremont, laquelle participe au championnat de promotion de ligue.
Joueur de foot de talent depuis l’âge de 10 ans – il a débuté à l ‘ASPB qui deviendra la fameuse ASMB -, Guy arbitre également certaines rencontres… et sait  faire la lessive ! Comme en témoigne ce cliché…
MOTOCROSS

Sensibilisé dès la prime enfance à la moto par un père qui fut le premier motard de la police belfortaine, Serge FREZARD, passionné de motocross, s’adonne à ce sport depuis qu’il eut l’âge de piloter une 125 cm 3 . Il a participé régulièrement au Championnat de Franche-Comté jusqu’en 1996 où il s’est classé 6è.  Puis, sa petite famille s’agrandissant, il mit sa passion provisoirement au second plan en ne participant qu’occasionnellement à certaines courses, de 1 997 à 2 OO3 .
Depuis deux ans, d’avril à octobre, il participe à nouveau au Championnat de Franche-Comté. Pour entretenir sa forme physique, Serge pratique le jogging durant quelques heures par semaine et il enfourche sa moto, le soir après le travail, sur la piste de motocross de BERMONT.

Très tôt le dimanche matin, à bord de sa camionnette, il sillonne les routes de notre belle région  pour  se rendre sur les pistes réservées au motocross : le VALDAHON, VILLARS-SOUS- ECOT ou LEGNA. Un peu plus tard dans la matinée, son épouse Véronique qui partage sa passion ainsi que ses plus jeunes enfants viendront le rejoindre pour l’aider et l’encourager.
Sur les différents circuits, on le surnomme amicalement « Monsieur PROPRE » car, conscient des risques de fractures et en tant que vétéran de la compétition, Serge FREZARD fait désormais rimer passion avec raison.
Les nombreuses coupes gagnées au fil des courses, alignées sur les étagères du salon, témoignent du beau palmarès de cet authentique sportif.
TIR A LA CARABINE
En 1984, il y a tout juste 20 ans, lors des jeux olympiques de Los Angeles, Philippe HEBERLE qui demeure rue de Valdoie, devenait champion Olympique de tir à la carabine (air comprimé 10 mètres). Aujourd’hui, entraîneur de l’équipe nationale dans la même discipline, il était à ce titre présent, lui aussi, aux jeux d’Athènes. Pompier professionnel de formation, ce papa de quatre enfants, possède un très beau palmarès : outre sa médaille d’or Olympique, il fut 10 fois champion de France et 2 fois double champion du Monde. Agé de 41 ans, Philippe est un passionné de nature, de pêche et de bricolage.
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Etat-Civil
(arrêté au 9 août 2004)
 
Naissances :
{ Sullyvan WINTENBERGER, le 15 mars 2004 de Graziella FRANÇAIS et Denis WITENBERGER
{ Samuel ZEIGER, le 23 mars 2004 de Eléna GARDELLIN et William ZEIGER
{ Arthur LEMPERLE, le 12 juillet 2004 de Tania RAMUZ et Olivier LEMPERLE
Mariages : célébrés par Michel Oriez, Maire
{ Karen REMOND et Luc SENGLER, le 24 avril 2004
{ Martine BOUZER et Alain EVRARD, le 22 mai 2004
Baptême républicain : célébré par Michel Oriez, Maire
{ Estelle DEMANGE, de Françoise POIROT et Fredéric DEMANGE, le 8 août 2004
Décès :
{ Alain SENGLER, le 17 mai 2004 à BESANCON, à l’âge de 53 ans
{ Jean MARTIN, le 16 juillet 2004 à BAVILLIERS, à l’âge de 80 ans
 
Agenda&
• 12 septembre : Marche du Canton
• 19 septembre de 7 H à 17 H : Marché aux Puces – place Jean Moulin
• 25 et 26 septembre : Grand Salon de Peinture – Maison du Temps Libre
• 17 octobre : Salon « Sucré Salé » - « Les saveurs d’automne » - Maison du Temps Libre
• 11 novembre : Commémoration de la fin de la Guerre 14/18, au départ de la place Armand Jund
• 14 novembre : Choucroute de la section 3ème Age – Maison du temps Libre (ouvert à toutes et à tous !)
• 20 novembre : Concert de la Section Chorale – Maison du Temps Libre
• 9 janvier 2005 : repas des Anciens – Maison du Temps Libre.
• 30 avril et 1er mai 2005 : Peinture & Ecriture… et dessins d’écoliers - Maison du Temps Libre
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